top of page
Rechercher
Photo du rédacteurValérie

Notre Rêve...

Préambule : attirer les énergies bénéfiques, pas pour soi, mais pour le bien des autres



On a pour usage de dire que le rêve permet de créer la réalité. En Occident, cette notion est connue par la loi d'attraction. L'énergie va là où elle est projetée. C'est un fait bien connu de tous les pratiquants spirituels.



Le seul risque serait bien sûr, comme nous l'expliquons dans le Bouddhisme, que ces rêves et projections d'énergies soient dirigés pour satisfaire nos poisons. Il est en effet très facile de faire le pas et de vouloir diriger nos énergies issues des pratiques méditatives dans le but de satisfaire des besoins personnels.


Une mère très attachée à son enfant pourrait mettre en place, inconsciemment ou consciemment, tous sortes de stratagèmes pour l'amener à rencontrer la personne qu'elle pense être celle qui pourrait satisfaire sa fille ou son fils dans sa vie de couple.



Une personne qui n'est pas bien dans son couple pourrait mettre en place, inconsciemment ou consciemment, tous types de pensées pour attirer celui ou celle qu'il ou qu'elle croit être celui ou celle qui pourrait répondre à ses attentes,. Un ou une amie pourrait conseiller un couple d'ami traversant quelques soubresauts en conseillant l'un d'eux de s'éloigner, de prendre de l'espace, de faire un break, au lieu d'inviter à la discussion, à la mise sur la table des pours et contres afin que des actions construites puissent être engagées et permettre de faire un essai constructif qui pourra ensuite être dirigé vers une poursuite ou une séparation.



Bref, nous voyons que l'énergie peut être dirigée vers des fins mondaines, et c'est très dangereux. Dès lors que cela touche des fins mondaines, nous sommes ici dans le cadre de la magie noire.


Souvenons-nous de Milarepa qui avait déployé les pouvoirs extraordinaires de sa pratique pour détruire le village et les gens qui avaient causés tant de souffrance à sa mère et détruit sa vie.



Heureusement Milarepa est ensuite réalisé son erreur, s'est rapproché d'un nouveau maitre, et a fait preuve d'une résilience exceptionnelle, démontrant par la suite une pratique éveillée qui sert aujourd'hui d'exemple à tant de pratiquants.




Prendre conscience que nous sommes tous les mêmes êtres en souffrance en quête du bonheur, sans exception



Il est donc essentiel que nos rêves, nos énergies, soient déployés en direction des actes qui permettront de générer du bonheur à autrui.


Nous sommes conscients de notre interdépendance et nous devons être toujours conscients que la souffrance est inhérente à tous. Que l'on soit riche, que l'on soit pauvre, que l'on soit en bonne santé, que l'on soit en mauvaise santé, etc..., nous souffrons tous un jour ou l'autre, d'une manière ou d'une autre.



Nous devons être conscients que nous n'avons pas envie de souffrir, que nous souhaitons le bonheur, mais que tous les êtres ont le même souhait. Absolument tous les êtres. Même, et souvent surtout, celui qui va blesser les autres. La méchanceté qui peut émaner d'une personne n'a de source que sa propre souffrance, trop forte, insupportable, ingérable. La personne n'ayant pas été instruire dans la voie de la résilience se tourne alors vers la colère, et de là il n'y a qu'un pas vers la méchanceté. Mais n'oublions jamais que cette personne est en souffrance.



Donc chacun à son échelle va oeuvrer pour faire acte de générosité. Il existe différents types de générosité, nous y reviendrons dans un autre article.



Aujourd'hui le but de cet article est d'exposer notre rêve. Nous sommes aujourd'hui le 21 février 2023, jour du nouvel an tibétain, le Losar, et premier jour de la période des 15 jours des Miracles démontrés par le Bouddha pour faire taire ceux qui émettaient des doutes sur la voie qu'il présentait. On dit que durant cette période, les actes, bons ou mauvais, sont démultipliés par centaines de milliers de millions de fois.


Alors profitons de cette période durant laquelle les bonnes actions sont auspicieuses, pour vous présenter notre rêve.




Petit retour sur les racines du rêve



Moi même, Valérie, qui écrit ces lignes, suis venue en Inde pour la première fois alors que j'avais 10 ans et demi seulement. C'était il y a plusieurs décennies de cela. L'Inde était très différente d'aujourd'hui. Tant de misères, tant de souffrances, tant de détresses, tant de pauvretés. La modernité d'aujourd'hui n'avait pas encore touché le pays. Confrontée à cette vision, j'ai pris conscience ce jour qu'il y avait plusieurs mondes sur cette terre. Plusieurs vies. Beaucoup d'inégalités. Nombreux sont les fantômes de ces corps malades, déformés, m'ayant poursuivis toute ma vie. Nombreux sont les fantômes d'enfants alimentés suppliant pour un bout de pain constamment dans mes pensées. Immense était l'absurdité de voir l'abondance en nos contrées et le désespoir du rien dans la leur.



Urgyen a vécu une enfance pas toujours facile avec des hauts et des bas. Des périodes de pain sec, des périodes de difficultés dans un pays où les peuples n'ont pas droit à une identité. La non reconnaissance de l'identité est le pas vers la non reconnaissance d'une appartenance à la famille, au groupe, à la communauté, au peuple. Il fût confronté à la vision du lendemain sans assurances, les personnes âgées pouvant se trouver si démunies si leur descendance n'est plus. Confronté à la vision de l'enfance sans lendemain lorsque l'éducation ne parvient pas jusqu'au village. Rester ou fuir ne sont que les seules issues. Rester et accepter d'éteindre ses rêves. Fuir pour faire d'un rêve la réalité.



Pour ma part, j'ai toujours eu dans mes démarches professionnelles pour action de reverser un pourcentage depuis les activités générées en direction des peuples en besoin.



Quand Urgyen a intégré mon activité de voyages à l'étranger, nous avons développé cette démarche afin d'intégrer ses souhaits. Jusqu'à présent, je reversais un pourcentage vers les monastères ou les enfants, avec sa venue, nous avons décidé de reverser un pourcentage vers les enfants et vers les aînés tels que vous pouvez le lire ici.



Mais derrière tout cela, nous avons construit un projet plus grand.




Chacun son rêve... unifiés en un mandala commun



Pour ma part, j'avais depuis une dizaine d'années un grand rêve.


Celui de créer une multitude de "maisons familiales" pour les orphelins.


Chaque maison comprend des enseignants qui sont à la fois éducateurs et parents, tel que cela se fait dans les écoles tibétaines en exil crées par la soeur de Sa Sainteté le Dalai Lama.


Mais ces lieux sont à l'échelle d'une famille. Une dizaine d'enfants, des adultes encadrants, un enseignement tourné vers la science, mais également offrant les bénéfices de la méditation bouddhiste, des pratiques bouddhistes de yogas tibétains, et une ouverture vers l'écologie.


Urgyen, lui rêvait depuis nombreuses années de créer des lieux d'accueil pour les personnes âgées. Permettre enfin à ces personnes de pouvoir vivre décemment, de pouvoir manger décemment, de ne pas être livrés à la solitude, d'être soutenus médicalement.



C'est alors qu'au fil des années, nous avons vu l'ensemble de se rejoindre, se dessiner.


Un mandala du coeur.



Le mandala du coeur



Les maisons des enfants deviennent voisines des maisons des aînés.


Ainsi le lien se crée.


Les enfants reçoivent les conseils des aînés, leurs contes, leurs histoires de vie, leur sagesse. Les aînés reçoivent la vivacité, la vigueur, la joie, la gaieté, des enfants.


Les uns et les autres se nourrissent mutuellement.


Et pour cela, il faut bien sûr un modèle économique. C'est là que se greffent à ces 2 ensembles, une activité d'hébergement touristique. Un lieu où le voyageur spirituel peut venir pratiquer, se ressourcer.



Les pratiques de méditations, les enseignements, les séances de yoga tibétain médical peuvent ainsi bénéficier aux enfants, aux aînés, aux visiteurs.



L'interaction entre ces 3 pôles devient totale.


Le pôle touristique vient nourrir financièrement le pôle des enfants et des aînés tout en se nourrissant spirituellement et holistiquement.


Le pôle des enfants vient nourrir le pôle des ainés tout en se nourrissant de celui des aînés.


Le pôle des aînés vient nourrir le pôle des enfants tou ten se nourrissant de celui des enfants.


La dimension des enseignements spirituels (méditation, bouddhisme, yogas tibétains) vient nourrir les 3 pôles.


Le pôle touristique peut également proposer à ses visiteurs de nourrir scientifiquement le pôle des enfants à travers des démarches d'enseignements bénévoles (sciences, langues, etc...).



Voila notre rêve, notre mandala du coeur.



Puisse un jour ce mandala du coeur voir le jour.


Puissent un jour de nombreux mandalas du coeur se répandre à travers notre planète.


Un mandala du coeur afin de manifester le bouddhisme en action.



Comments


bottom of page